Haïkûlorimes de saison

Mai en février ;
La meth et la météo
M’ayant fait vriller.

L’eau tonnant, j’enviais
les neiges d’antan. Que n’ai-je
L’automne en janvier ?

L’être en septembre est
Si soulagé sous l’âgé,
Laid, transept ambré.



Avril en été
D’octobre, onze bronzent au
Havre, il en était.



Docte, Ô Breux, enjoins,
Sûr, L’âme zen sur la Meuse
D’octobres en juins.



Nos vents bretons bas
Asséchèrent, là, ses chairs ;
Novembre tomba.



Cauchemars si verts,
Soulais-je, ivre, sous les givres ?
Coche Mars, Hiver !



Et juillet ourdit
Tant d’effroi. Ô, temps des froids,
Ai-je hui, étourdi ?



Vois le rouge hui et
mai, juin, deux mâts, mes joints de
Voileur ou juillet.



Deux dais sans bras joints
N’ombrent pas de nombreux pas
De décembre à juin.



En printemps, le raout
Met à mort, métamorphose,
Empruntant leur août.



L’équine oxymore
Dit qu’à Râ haut, au haras,
L’équinoxe y mord.



Oh, L’Hiver de mes
Heures nettes renaît-il
Au lit vert de Mai ?



Noé loba l’con
En le saoulant. L’arche n’est
Pas que zoo. Tisons !



La Toussaint posera,
– N’aie dégoût ! -, aux nez, des gouttes ;
La toux s’imposera.



Halloween, on ouït,
Sans coude, cent coups de fil :
– Allô ?.. Oui… Non ?.. Oui !



Saul, sti !, ce date est
Fake, Alice, Oh ! Câlisse ! au
Solstice d’été.



Le ciel se cambre
En pleins et creux
En cet affreux
Vingt-deux décembre
Où le Soleil
Bas se décroche
Tant qu’il s’approche
De son orteil ;
La belle en brode
Une triste ode.

soit


Qu’ell’ dise un des astres
Au sol. Se tissent dix vers ;
Quel dizain désastre !



Au tonnelet, preux,
On renversait en vers cet
Automne lépreux.



Lot tonitruant d’
eaux, d’aulx, d’os de dodos, d’odes,
L’automne y truande.



Cocteau bredouillait
Qu’automne cotonneux n’offre
Qu’octobre douillet.



Sœur Earth

Cool her ! The low tone
Of a tree, aux feux, trie les
Couleurs de l’automne.

Sœur Terre

Apaise-la !
Les nuances d’un arbre,
Aux feux,
Trie les couleurs de l’automne.




On concocte au beurre
Lubins, kumquats. Ben, Comm’ quoi !
(Hong Kong, October)



L’automne, Ô misère,
Sans ses ondes ; Cent saisons
L’autonomisèrent.



L’autonyme âgé,
A. Carret, a carrément
L’automne imagé.



Relativité du froid


L’automne étend du
Foulard ; dans la foule, ardent,
L’hôte au nez tendu.




Déboire et conduire


Salon de l’auto ne
T’abat, gnôle ! Ta bagnole
Sale onde* l’automne.

* onder (ancien français) pour inonder (ici, métaphoriquement, polluer)(une sorte de réponse à Michel-Cétémyeuaven Sardou qui regrette
de ne plus pouvoir picoler et rouler vite et à Emmemtan-Uel Macron
qui aime la bagnole quand on lui parle d’écologie)
Le vers 2 aurait pu être : tabac, gnôle, ta bagnole




L’eau, démone automne,
Hurle et tombe sur les tombes ;
L’ode est monotone.



Sangle, aux mots, nos tonnes
de maux tonnants d’automne en
Sanglots monotones.