El Desdichado

Un jeu oulipien consiste à réécrire El Desdichado de Gérard de Nerval à l’aide d’une ou de plusieurs contraintes (ce site de Nicolas Graner recense cette aventure poétique).

deux acrosémantiches
une disvenente
une version énervée

une version parano
un acrostiche d’hémistiches
un #lurapido
un caviardage
une carte de vœu
un monovocalisme en E
en controlorimes
en anagrammes
en vers holorimes
une perecquienne
avec des lettres escamotables
Autoportrait d’un Ténébreux
En panscrabblogramme
En dingbats
En histoire de poulet
En hømmage à la Reine d’Angleterre
En réécriture définitionnelle
En macho
En dichotomie
En évocation
En électron
En \s\aturation
En micheline
En saturation d’expressions synonymes de « rien »
Emmacroné
En sitcom
En goujat

El Delivrado

pastiche pour le Jour de la St C’est clair #papouméride-9-décembre-2022

Je suis le lumineux, – le veuf, – le radieux,
Le Prince d’Aquitaine aux peines abolies,
Ma bonne femme est morte et depuis les adieux,
Je me dore au soleil parmi les ancolies.

Comme elle est au tombeau, qu’elle se mêle aux dieux,
Je rêve, dans la nuit, de sirènes jolies ;
Je nage dans la grotte aux chants mélodieux,
Entraîné, tel Ulysse, au cœur de leurs folies.
 
Suis-je cet Alexandre – On le dit bienheureux !-
Qui reste dans son lit toute la matinée
Et fait la nique au temps comme à sa destinée ?

Autrefois, on disait que j’étais ténébreux
Quand bras dessus dessous, je sortais la marquise.
Aujourd’hui, tout est clair, j’ai quitté la banquise.

El Enelegarzón

pastiche pour le Jour de la Sacrée Sitcom #papouméride-3-décembre-2022

— Je suis le ténébreux (Tout le public l’acclame)
— le veuf, — l’inconsolé (« Oohhhhhh » d’attendrissements)
— J’ai rêvé dans la grotte (Rires enregistrés)
— Où nage la sirène, (Chuchotements feutrés)
— Traversé l’Achéron (Vifs applaudissements)
— Et les cris de la fée. (Générique et réclame)

– Gérard de Nerves

El Destitudo

pastiche pour la journée de St Forcené Reclus de l’Élysée #papouméride-18-décembre-2022

Je suis le forcené, reclus à l’Élysée,
Le président français au charisme aboli,
Mon groupe à l’assemblée est en minorité,
Le quarante-neuf-trois est ma seule sortie.

Dans le désert arabe, un peu climatisé,
Rends-moi, comme en dix-huit, un peu de la magie
Qui fait taire sous la reprise de volée,
Les soupirs du fellah ; des ouvriers, le cri.

Suis-je un Dieu ? Jupiter ? Vulcain au fort poitrail ?
Ma joue est rouge encor de la gifle tainoise,
Je me suis rêvé roi d’Amiens jusqu’à Pontoise.

Et j’ai, deux fois, cassé le code du travail,
M’asseyant tour à tour sur des fausses promesses
A propos de retraite ou encor de richesses.

– Gérard de Larchal

El Brimborion

pastiche pour la journée de la Délivrance de St Rintintin #papouméride-4-décembre-2022

Je ne suis rin – tintin ! -, – le toc, – l’inconsistant,
L’aboli bibelot d’inanité sonore.
Les quatre fers d’un chien m’égalent par instant.
La moitié du rouston d’un amiral m’honore.

Peau de zébu, de zob, de chagrin et de balle,
Balai de crin, que t’chi, je ne vaux ni un clou,
Ni une peccadille, encor moins que que dalle,
Que l’eau de mon baptême ou du bidet. Oualou.

Suis-je d’un bateau-mouche, une quille pourrie ?
Suis-je le fifrelin ? Des derniers, le dernier
Schako de pantomime ou pipi de douanier ?

Du sansonnet, du singe, un pet ou la roupie ?
N’être que de Saint-Jean ou n’être, comme un con,
Pas plus que beurre en motte ou de sucre au balcon ?

               –  G. Nib de dalle alias Colin Tampon

El dégonflado

J’étais le bistroquet du 9 rue du Malin
Palace du palais, des mille et un délices
Ma seule étoile est morte au guide Michelin
Adieu au boudin noir et aux queues d’écrevisses

Dans la nuit du 23, toi, l’inspecteur Machin
Qui prit le pot-au-feu et l’amère saucisse
J’aurais dû dégonfler tous tes pneus Michelin
Et te faire rôtir dans ta Peugeot 106.

On t’aurait bien cherché dans quelque précipice
Sillonné le pays, suivre chaque chemin
Jusques aux plus petits des cartes Michelin.

Mais comment te trouver transformé en réglisse
Caché sous les boudins gonflés formant la main
Du, vous le devinez, bonhomme Michelin.

Le désossé

Sanson sait Sissi seule, assassinée assise,
Possesseur Soissonnais d’osseuses suspensions,
Sa seule gosse aux cieux, son sistre s’y précise,
Susurre un Soleil sis au sol de ses passions.

Ce soir, si pessimiste, il se sensibilise,
se souvient de Sicile aussi, la suisse Sion,
La succise des près sans souci symbolise
Ses sursauts, ses desseins, la messe d’ascension.

Est-ce Isis ou Jésus ? Tous sens dessus dessous ?
Si rose est son iris en pensant à ses fesses
passant sans cesse en vain sur celles des professes.

Aux courses, six succès, pas stressé pour cent sous,
Il siffle de tristesse en secousses pressées
Les soupirs de sa sainte et ses bises blessées.

Tess de Saintes-Saucisses

El Desdisjoncto

pastiche pour la journée du Recul de l’Électron Libre #papouméride-20-décembre-2022

Je suis l’électron libre, un e- pour symbole.
Le principe exclusif de Wolfgang Pauli
Met mon spin à demi ; et mon divin cimbole
Porte l’onde broglienne en mon bain dépoli.

Dans ma soupe à l’anion, un neutron me console,
Parle de positon qui m’attend dans un lit,
D’état d’excitation qui parfois nous isole
Quand on change de couche au loin comme en repli.

Suis-je onde ou corpuscule ? Qui, des deux antipodes ?
Demandons au poète un jeu de mot couillon :
Élection, piège à con ! Électron, pièce d’ion !

J’ai traversé, deux fois, d’anodes en cathodes
Modulant le signal de l’électricité,
Cette fée qui rougit quand je suis excité.

El Desdimacho

Je suis l’enténébré, le mari désolé
Le prince d’Aquitaine à la tour amollie
Ma seule épouse est vache et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie

Dans la nuit, aux fourneaux, tu m’as empoisonné
Trompé avec Philippe et le Père Attali
Tu m’as fait des choux-fleurs très mal assaisonnés
Accompagnés de vieux jambon rose sali

Es-tu teigne ou poison ?  Cruella ? Carabosse ?
Ma peau est rouge encor de ta main sur ma joue
J’avais juste rêvé d’un morceau de foudjou

Dire que c’est pour ça qu’à l’usine, je bosse :
Mettre le jour durant du dentifrice en tube
Pour qu’au lieu de soupirs, j’ai les cris d’un succube.

– Gerorges de Nerassens

Inspiré par une chanson de Brassens interprétée ci-dessous par Le Forestier.

Destins d’ivres chalands dociles

Je poursuis sous le ciel tes mots néo-breton,
Leur dive gifle impie confesse aux vents les stiques.
Le doux printemps, ce guide, attaque ici tes tons
Naïfs ; l’âme, en tout cœur, a son bobre lyrique.

Ma mie, ce soleil gris toise les sons morphiques
Tel ce mondial ut rauque, ondiste et soufflé ; son
Portrait te brûle face au long, vieil et noir tique
De ce lac emmêlant l’antique aux polissons.

Danse, las, ennuyeux ; du reste, on a beau croire,
Toi, l’exquise magie, qu’on passe, Ô, sans laidir ;
Rance émoi que le vent porte aux idées, l’hiver.

Peine l’art, amer, qui disserte à jolis vers
Lascifs. Leurs aquitains plaisirs et, autant dire,
Ta joie, m’ont écœuré des vies au fol espoir.

Les syllabes impaires donne les 7 premiers vers du poème de Nerval.
Exemple : Je poursuis sous le ciel tes motso-breton,

Le désenchanté

Je sombre intimement dans de froides ténèbres,
Tout m’apparaît sinistre à perte de vue d’œil.
Ma reine, mon amour, dans tes ailleurs funèbres,
Entends-tu les accords du triste cistre en deuil ?

Recouvrerai-je, un jour, ces tendres illécèbres,
Ces émois éperdus dans ma nuit de recueil ?
Et reverrai-je encor ces contrées incélèbres
Où nous deux, innocents, vécûmes sans écueil.

La peine me déchire, et me perds et m’abîme
Dans l’odieux labyrinthe au désenchantement
Où l’absence d’espoirs m’asphyxie lentement.

Et l’Enfer est plus doux que cette immonde bîme
Où je me noie, vaincu par ces papillons noirs
Qui étendent leur ombre au-dessus des manoirs.

Sonnet sans autres contraintes que celles du sonnet guidé par celui de G. De Nerval.

Deux acrosémantiches

Pour le principe des acrosémantiches, voir ici

HERBE ET DIPCADI

En intégrant le texte original et en insérant des noms de plantes
Verticalement, on lit
GERARD DE NERVAL LABRUNIE

Gesse -uis le ténébreux, — l’
Euphorbe -eau veuf, — le
Radis -eux inconsolé, le prince de Castell-
Anémone -arque d’Aquitaine mig-
Reine-des-prés -sif à la tour abolie : Ma seule étoile, polaire, que
Digitale -ienne est morte, — et mon luth
Doronic -kel constellé porte le soleil noir et l’
Erine -assouvi de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, troufig-
Narcisse -ombre, toi qui m’as consolé, Rends-moi le Pausilippe
Epilobe -scure mer d’Italie, La fleur de
Renoncule -ysse cueillit jadis et qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et les
Vesce -tiges de la treille où le pampre à la rose s’allie. Suis-je Mél-
Ancolie, Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du câ-
Lin et du baiser de la reine ; J’ai rêvé comme un
Liondent la grotte où nagent les
Adonis -ois et la sirène à la
Barbe-de-bouc,
Reine-des-bois -sons alcoolisées… Et n’ayant rien à envier, question all-
Urosperme -atozoïdes, j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron : Modulant tour à tour sur le
Nombril de vénus et sur la l-
Iris -panique d’Orphée Les soupirs de la sainte en gu-
Epiaire et les cris de la fée.

Géranium nepalense

Des éléments (en bleu) ont été rajoutés au texte original (en vert) pour faire apparaître, homophoniquement, la suite des noms de végétaux (en orange)

[GESSE] Je suis le ténébreux, — le fort beau [EUPHORBE] veuf, — le radieux [RADIS] inconsolé

Le prince de Castellane et monarque [ANÉNOME] d’Aquitaine migraineux, dépressif, [REINE DES PRÉS] à la tour abolie :

Ma seule étoile, polaire, que dis-je ? italienne [DIGITALE] est morte, — et mon luth d’or au nickel [DORONIC] constellé

porte le soleil noir et l’air inassouvi [ERINE] de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, troufignard si sombre, [NARCISSE] toi qui m’as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et pis l’obscure [EPILOBE] mer d’Italie,

La fleur de renom qu’Ulysse cueillit jadis et [RENONCULE] qui plaisait tant à mon cœur désolé,

Et les vestiges de [VESSE] la treille où le pampre à la rose s’allie.

Suis-je Mélancolie, [ANCOLIE] Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?

Mon front est rouge encor du câlin et [LIN] du baiser de la reine ;

J’ai rêvé comme un lion dans [LIONDENT] la grotte où nagent les ados niçois et [ADONIS] la sirène à la barbe de bouc, [BARBE DE BOUC] reine des boissons [REINE DES BOIS] alcoolisées…

Et n’ayant rien à envier, question allure aux spermatozoïdes, [UROSPERME] j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron,

Modulant tour à tour sur le nombril de Vénus et [NOMBRIL DE VÉNUS] sur la lyre hispanique [IRIS] d’Orphée

Les soupirs de la sainte en guépière [EPIAIRE] et les cris de la fée.

EL DESDICHADO rit fort

Sous la forme d’un sonnet
Verticalement, on lit
ACROSÉMANTICHÉ
Le registre des premiers mots est celui des petites bestioles.

Araignée du matin au soir, ténébreux prin-
Cepphis d’Anjou, pleurant ma très aimée tentat-
Rhysse cannelle -undi treize mai d’un térat-
Omophron contracté juste après une min-

Scopula -tion, j’ai éprouvé de grands chagrins
Épeire -du le goût de vivre, celui des pâtes
Mite -onnées à Pausilippe et celui des at-
Acarien n’y comprendre ! Suis-je à jamais un

Nymphe -érieur ? Un morpion de Pubis ? J’ai emprun-
Téléphore -tes pentes du fol espoir qui at-
Isodonte des notes inconnues. Sur un

Charançon temps, j’ai vendu des citrons, cyprins,
Hespérie -des, silènes, sirops à l’eau, pât-
Écailles, soupe irlandaise et bagues d’or fin.

Gerridae Nervosa

Lire :
A régner [ARAIGNÉE] du matin au soir, ténébreux prince et fils [CEPPHIS] d’Anjou,
pleurant ma très aimée tentatrice, canée lundi [RHYSSE CANNELLE] treize mai,
d’un tératome au front [OMOPHRON] contracté juste après une mince copulation [SCOPULA],
j’ai éprouvé de grands chagrins et perdu [EPEIRE] le goût de vivre,
celui des pâtes mitonnées [MITE] à Pausilippe et celui des attaques. (à rien |ACARIEN] n’y comprendre !)
Suis-je à jamais un inférieur [NYMPHE] ? Un morpion de Pubis ?
J’ai emprunté les fortes [TÉLÉPHORE] pentes du fol espoir
qui attise aux dontes [ISODONTE] des notes inconnues.
Sur un char, en son [CHARANCON] temps, j’ai vendu des citrons, cyprins,
Espérides,
[HESPÉRIE] silènes, sirops à l’eau, pâtés, cailles [ÉCAILLE] ,
Soupe irlandaise et bagues d’or fin.

El Disvichado

Voici une disvenente : réécriture du poème en n’utilisant que des mots sans E (lipogramme en E) ou des mots n’utilisant que la voyelle E (monovocalisme en E) :

Par exemple,
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;

devient
Mon front est zinzolin du bisou de ma femme ;

El Disvichado

    Je suis l’enténébré, — le vif, — l’être abattu
    Fils d’un roi aquitain à la tour ébréchée :
    Ma star est décédée, — et mon luth inconnu
    Mêle à mes rêves noirs des sons désespérés.

    Dans la nuit des koubbas, toi qui m’as repêché,
    Rends-moi la mer d’Olbia et les Champs Phlégréens,
    Le sénevé des champs qui me piquait le nez,
    Et le truc où la gesse est mêlée aux raisins.

    Suis-je Amour ou Putto ? …  Lusignan ou Biron ?
    Mon front est zinzolin du bisou de ma femme ;
    J’ai rêvé du tocsin jouant dans un ashram …

    Et j’ai trois fois, gagnant, parcouru l’Aliakmon :
    Modulant tour à tour au plectre de Céphée
    Les soupirs de la mère et les cris de la fée.

Gerbert de Narval

Notes :

Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie
devient
Rends-moi la mer d’Olbia et les champs Phlégréens
(ce qui, géographiquement, se tient)

La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé
devient
Le senevé des champs qui me piquait le nez
(le senevé est sorte de moutarde sauvage)

J’ai rêvé dans la grotte où nage la sirène …
devient
J’ai rêvé du tocsin jouant dans un ashram …
(jeu de mot entre « sirène » et « tocsin »)

El Plinldo

Je suis véner de ouf et ça me casse les c…
Je pense à qui tu sais, Abaclar et sa team
Ma seule étoile est morte et ce con de Perec
Moque mon sonnet noir et ma caresse intime.

Acrostiche ou rondeau, ils s’en battent les steaks
Et pastichent ma peine en viles holorimes.
La fleur qui plaisait tant à mon cœur, pour ces mecs,
Devient amusement et j’en suis la victime.

Je souffre et ma douleur est l’objet de bons mots.
Je suis souffre-douleur ; Queneau est mon bourreau.
J’ai rêvé dans la grotte… Un d’eux a écrit « crotte ».

J’ai quand même deux fois traversé l’Achéron
Tandis que ces guignols disaient : « C’est là qu’est Rond ! ».
Comment ça s’fait trop pas ! Je hais les Oulipotes.

Gérard éNervé

Note : Abaclar est le nom collectif d’auteurs de « Je suis le ténébreux »

El Poursuivando

Où l’on n’avait pas bien saisi le sens de « Je suis le ténébreux »

Je suis Leténébreux, le veuf, le possédé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie.
Ma seule étoile est morte et je suis emmerdé
Par Gérard qui me suit de manière impolie.

Dans la nuit du tombeau, je l’avais consolé,
Mais après, j’ai tenté de gagner l’Italie.
Il voulait une fleur. J’ai mimé : « Désolé ! »
En tâtonnant ma poche et feignant l’alalie.

Suis-je celui qu’on suit ? Qui suis-je ? Me suit-on ?
Cette ombre existe-t-elle ? Et d’où vient cette gêne ?
Je la sens, là, derrière, au troquet « chez Eugène ».

Stoppons ce suiveur fou, joueur de barbiton,
Avant d’entendre, hélas, la rumeur affolée
Des soupirs de la sainte et des cris de la fée.

Jean Néralbol

El Desdo El Dodo

Acrostiche d’hémistiche (voir ici)

Je ne suis que ténèbre à mon tour aboulique
et veuf mélancolique au doux luth constellé ;
L’inconsolable inèbre au sombre mausolée
offert au soleil noir de ces roses qui piquent
A l’ombre de Vénus le cœur de mes cantiques
et de mon désespoir sur la lyre d’Orphée.
Suis-je Amour ou Phébus ? Lusignan ou Céphée ?

Je ne suis que ténébre et veuf mélancolique
L’inconsolable inèbre offert au soleil noir,
A l’ombre de Vénus et de mon désespoir.

Suis-je Amour ou Phébus ? Je ne suis que ténébre,
L’inconsolable inèbre à l’ombre de Vénus.

Suis-je Amour ou Phébus ? L’inconsolable inèbre ?

Suis-je Amour ou Phébus ? Suis-je Amour ou Phébus ?

Gérd Neal rdalal

El Lurapido

#lurapido (voir ici)

Je suis la fée.

Gel

El Dico

Je suis le bref. Olé !
Le prince qui aboie :
Le Mormon hôtelé
Porte Nord, à Éloie.

La nuit m’a isolé,
en slip, et l’ami lie
La fleur qui l’a saoulé,
Et l’ail à Rosalie.

Jeu : Rébus ? L’UN à Bron
et en bas de l’arène,
a rêvé dans la graine …

Et DEUX vaque à Véron.
Mon tout usa l’orée,
Le pire l’a sacrée.

Gé.Néral

Notes : A partir du texte original, certaines lettres ont été enlevées :

Réponse au rébus :

L’UN à Bron
et en bas de l’arène,
a rêvé dans la graine …

Bron se situe en banlieue reculée de Lyon
L’en bas de l’arène est l’endroit le plus en recul de l’arène
Tandis que la graine, partie solide du noyau de la Terre, c’est bien aussi un endroit reculé.
Mon premier est donc
TRA
car
TRA vaut des reculs (travaux d’Hercule)

Et DEUX vaque à Véron.
C’est MONTI car MONTI vit l’Yonne (Montivillionne)

Mon tout usa l’orée,
Le pire l’a sacrée.

Mon tout est
TRAMONTI, commune italienne dont Wikipedia ne donne aucun détail, ce qui laisse imaginer qu’elle s’est construite en s’étendant sur les bois alentours (elle usa l’orée), ce qui lui a valu le titre de Reine du béton (le pire l’a sacrée).

El Bonano

Un vers sur deux est inchangé.

Je suis le ténébreux, – le veuf, – l’inconsolé,
Mais je veux vous souhaiter une très bonne année :
Ma seule étoile est morte, – et mon luth constellé
Joue « A Merry Christmas », la touche enrubannée.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m’a consolé,
Laisse-moi t’embrasser sous le gui ou l’aunée,
(La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé)
Et allumons un feu digne d’une jaunée.

– Suis-je Amour ou Phébus ? … Lusignan ou Biron ?
– Suis-je papa Noël ? Où ai-je mis mon renne ?
(J’ai rêvé.) – Dans la grotte où nage la sirène …

Buvons, chantons, dansons ! Évitons l’omicron !
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les pouëts et les flonflons. Deux mil vingt-deux est née.

Géveillon de Noël

Elle, déesse de chez déesse

Elle est l’enténébrée ex-nénette d’Ernest
Déesse de Némée en ses fertés fêlées
Le mec est décédé et ses frestels célestes
L’emmènent en l’Enfer de ses spleens ensellé.

Je l’enserre de près vers les stèles de Brest
Je rends ses mers de sel et ses terres gelées,
L’herbe, d’elle, rêvée en ses éternels gestes
Et le chêne pérenne, en ses près, recélé.

Est-elle Fée ? Fessée ? Céphée d’enterrement ?
Ses pensées entêtées semblent cendrer ses tempes.
En ce therme secret, elle se jette et trempe.

Et elle est célébrée cheffe des Sept Gréements.
Estelle berce net, des crécelles d’Énée,
Les bêlements de fées des mères emmenées.

Gérerd de Nervel


Elle, déesse, dit Chat ado

Controlorimes (hexasyllabes et octosyllabes nord-sud, voir ici)

Un consolé y a scié
Ma vielle (luth). Ah, vois
Ma vie : elle lutta, voua
Un con soleil à Sciez.

Dansez nus, ilotes, boas
Sur la treille et l’aubier
Sûr ! L’attrait y est, l’aube y est,
Dans ses nuits, l’hôte boit.

Suis-je un roi ? Lusignan ?
Suis-je un roux à l’usine ? – Hi-han !
Pouët !, ose un géranium.

J’ai mis au lait sept ans six hyènes
J’ai miaulé cette ancienne :
« Poète ! Oz ! Ingère Annie, Homme ! »

Jet rare de nerf oval

L’ode d’Achides

Chaque vers est l’anagramme du vers correspondant du poème original
S’en trouvent un peu sacrifiés sous la contrainte :
– la métrique (le nombre de pieds varie d’un vers à l’autre)
– le système des rimes (beaucoup plus pauvre et peu respectueux de la prosodie ophycielle)
– le sens général (certains vers partant clairement dans une direction qui a plus d’une fois dérouté son auteur – mais quand je relis El Desdichado, je me dis que c’est pas moi qu’a commencé !)

L’ode d’Achides

Lune s’enfuit, recèle les bijoux envolés.
Adieu à l’or nanti que porta le ciel bai.
L’Homo Erectus s’est éteint. Noël allume le totem.
On prie le Soleil. L’art décolle. On aime.

Ô, coulait, autant que dans son Sud immobile,
La pluie perlée, matin, d’atomes d’iris, pile
Quand au ciel étoilé, la Folie, optant sur Mars
Pour l’alalie, arma l’été et le Soleil parse.

Un jour bossu pousse, ou bien l’agir humain,
Ou son consentement relié de froid bagarreur,
À la joie traversant l’idée – ange songeur –
d’un exquis et jovial été. Oh ! Erreur ! Fracas vain !
Le noyau porteur de mort hurla : « Tu dors là ! »
Fi de l’être sot, de ses asiles. Plus rien ! … À Cela !

Gérald de Nervar

Le désert ? Ite !

Chaque vers rime totalement avec un autre vers
Par exemple :
Dans ces tombeaux cuivre où tutti étant pleur
Dansait ton beau cul ivre où tout y est ampleur.

Le désert ? Ite !

Mi-roquet, ténébreux, ce veuf incommun pleure
Sa femme évanescente – un Mozart aboli
Miro, quétaine, hébreux – se veut fin comme un pleure,
S’affame et va, nez sans teint – mozarabe au lit – :

– M’ira-t-on chercher la rose que Rita lie
Dans ces tombeaux cuivre où tutti étant pleur
Mi-raton ! (cher!) chez l’arrose-cœur (Italie),
Dansait ton beau cul ivre où tout y est ampleur.

Jeune ? Âgé ? Victor ? Yeuve ? Ernest ? Onan ? Bi ? Rème ?
Hilare et véloce, est-il ibère et débris ?
Il a rêvé l’Ossétie libérée des bris.

Je nageais victorieux vers Neston. En birème,
Sa lyre a résonné. Là, sa voix sans jouer
s’alliera, raisonnée. La Savoie s’enjouait.

J’ai deux haines

La disparado

Si Gérard de Nerval a perdu son étoile, ici, Anton a perdu autre chose.
Mais quoi ? Mystère !!!

La disparado

Anton sombra sans fin dans un trou abyssal.
L’aquitain fut saisi par la disparition
D’un histrion aimant, son compagnon sponsal.
Son luth hurla trois jours à son abolition.

Un coquillart tombal fut un confort dorsal
Pour Anton qui voulut tarir la prodition
D’un ami disparu, d’un bourdon colossal
Mais un carillon bruit brisant sa nolition.

Consulta-t-il Dolto, Mannoni ou Lacan ?
Son front rougit toujours à propos d’un dissout,
D’un mot qu’on prononça du fond d’un gauillassou.

Il alla d’A à Z sans y voir un manquant
Pourtant il lui parut qu’à tout, tout parut vain
Puis il joua un air sur son violon divin.

Georard de Perval

El descamoté

Règle : Une lettre est escamotable si lorsqu’on l’enlève, la prononciation de la « phrase » est identique (liaisons comprises)

Une lettre par vers est escamotable est la suite de ces lettres forme une phrase.
(solution à la suite)

El descamoté

Je suis un vieil inuit au fou katajjaniq,
Prince d’Arnex-sur-Orbe à la tour anodine,
Mon cœur est emporté, noyé par un nodvik
Taguant un soleil noir sur le nez d’une ondine.

Au soir du seize juin, j’ai cueilli la panic
Et les crêtes de coq d’une paissance andine
Pour coller à côté de votre doronic
Sur le pampre rosi (d’un iraquien, pardine !)

Suis-je Phébus, Amour, Lusignan ou Biron ?
Ma face fut orange au bisou de la reine
Et même rouge sang – Toi, Ô, ma souveraine ! –

J’ai traversé, champion, l’Yonne sans aviron,
Jouant à l’orphéon, en aeon – veuf atone -,
Un naïf air d’antan au charme monotone.

Gérar de Nerval

Solution :

Je suis un vieil inuit au fou katajjaniq,
Prince d’Arnex-sur-Orbe à la tour anodine,
Mon cœur est emporté, noyé par un nodvik
Taguant un soleil noir sur le nez d’une ondine.

Au soir du seize juin, j’ai cueilli la panic
Et les crêtes de coq d’une paissance andine
Pour coller à côté de votre doronic
Sur le pampre rosi (d’un iraquien, pardine !)

Suis-je Phébus, Amour, Lusignan ou Biron ?
Ma face fut orange au bisou de la reine
Et même rouge sang – Toi, Ô, ma souveraine ! –

J’ai traversé, champion, l’Yonne sans aviron,
Jouant à l’orphéon, en aeon – veuf atone -,
Un naïf air d’antan au charme monotone.

Je suis Lusignan.

El Desdicendeur

Une poignée d’Oulipiens se sont essayé, dans C’est un métier d’homme, à réécrire l’Autoportrait du descendeur de Paul Fournel.

En voici-dessous une nouvelle version.

Mon métier, si je puis dire, consiste à descendre du paradis amoureux où soupirait ma sainte et s’écriait ma fée vers la nuit du tombeau où l’on m’a consolé. A descendre le plus vite possible. C’est un métier d’homme.
D’abord, parce que lorsqu’il est au paradis, l’homme sait que l’amour n’a qu’un temps, ensuite parce que lorsqu’il y a plusieurs hommes au paradis, ça s’appelle une maison close mais on s’éloigne du sujet.
Mon métier est humain.
Je suis un ténébreux.
Il y a eu Lusignan, il y a eu Biron, et maintenant, il y a moi. Je serai, cette année encore, vainqueur de la traversée de l’Achéron (ça fera la troisième fois, ceci dit sans me vanter) et médaille d’or au concours des grandes eaux du Père Lachaise.
Je suis l’homme le plus déshérité du monde, le plus veuf, le plus inconsolé et mon travail consiste à créer de la mélancolie.
Tous les grands ténébreux fabriquent de la mélancolie.
Descendre plus vite, c’est d’abord descendre autrement, de façon à créer l’inquiétude et le doute.
Faire pleurer. Se désoler de telle manière que les autres soient persuadés que vous ne tiendrez pas sur vos pattes, jusqu’à ce qu’une génération entière se désole comme vous.
Dans une vie de ténébreux, on ne peut inventer qu’une désolation géniale et une seule.
Les Graveyard Poets sont arrivés de Grande-Bretagne avec la réputation de tristes croque-mort et quelques décennies plus tard, tout le monde écrivait le deuil comme eux.
Maintenant, il y a moi.
Être un grand ténébreux est un état qui exige un don absolu de soi-même et une concentration totale. Je pleure à temps plein. Je pleure et mon luth constellé porte le soleil noir de la mélancolie. Je pleure le Pausilippe et la mer d’Italie. J’esquisse un sourire triste à la sirène qui nage dans la grotte car je sais qu’elle m’aide à mieux pleurer. Je
casse la treille où le pampre à la rose s’allie car je sais que cela m’aidera à pleurer.
Prenez deux hommes à égalité de rougeurs de front et de luths constellés, dans la même nuit du tombeau, mettez-les à côté l’un de l’autre et c’est toujours moi qui glisse le plus vite.
Les modulations sur la lyre d’Orphée, je les fais mille fois par semaine. La rose qui plaisait tant à mon cœur désolé, je la pleure chaque soir avant de me coucher. Je sais toutes les allées du cimetières et les corbillards, je les vois passer au ralenti.
Je me prépare aussi pour l’abolition de ma tour qu’on impose parfois aux sombres princes d’Aquitaine. Le baiser de la reine qui permet au front de rougir encor.
Tout compte dans un recueillement.
Un jour, l’essentiel devient la position du petit tiret qui structure un vers. C’est le tiret qui fait le veuf. Vous avez compté et recompté chaque pied, réajusté quatorze fois une césure, vous vous êtes mis en colère et vous avez hésité entre Amour et Phébus parce qu’en rentrant
dans le tercet, vous vous êtes demandé si vous aviez mis assez de tirets dans le premier quatrain.
Quand j’écris, je pleure. Quand je mange, je pleure. Quand je dors, je rêve que je nage avec une sirène (mais je pleure quand même !). Je constelle mon luth, je traverse l’Achéron. Mon front est rouge encor du baiser de la reine et du cri de la fée.
Lorsque ma seule étoile est morte, ça m’a fait une tonne de chagrin (et même, pour tout dire, de la mélancolie !). Après, il reste un prince d’Aquitaine à la tour abolie dans la nuit du tombeau où nagent tour à tour la sirène et Orphée.
C’est la règle.
Et puis il y a le moment qui arrive forcément dans un deuil, le seul moment de vrai repos, de repos absolu. Le repos du ténébreux.
Vous avez bien constellé votre luth, vous rentrez doucement dans la nuit du tombeau et vous faites ce ridicule rêve, avec la grotte et la sirène (qui n’est pas une sirène de pompier car les ténébreux ne jouent pas sur les mots) qui vous tire vers le buffet où le vin est rouge encor de la mer d’Italie. Et là, c’est le vrai repos, le repos immense. Plus rien n’a d’importance, vous posez votre luth (constellé, comme il se doit !), votre esprit se libère, vous savez que vous allez vous bourrer la gueule.

– Autoportrait du Ténébreux –

El Panscrabblochado

Chaque tercet (en couleur) est écrit avec toutes les lettres du Scrabble français (les deux jokers sont dans une couleur différente)

Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé
Voyez mon chat Kiwi qui m’apprit la sor
tie
De Dieu. Sa tombe hanta.
Ça rend gaga, frustré.
Rends moi le Pausilippe et la mer d’Italie.

Va, zouave embrassant, long chien défroqué
sur un wagon joyeux, sikh et brut – facétie ! –

Dans la nuit du tombeau, toi qui m’as consolé
P
orte tes vieux whiskys à la griffue jolie

Ce zéphir en dévers, le barrage en amont,
J’ai rêvé dans la grotte où nage la sirène
ce crawlé s
i kiffant, des yeux bleus de murène.

Zut ma philosophie qui motivait Biron
Modulant tour à tour sur la lyre d’
Orphée
choqua bas Watt, Kelvin,
Lux et sa mini-fée

— Vince Amine, bipo, fils de Jean-Georges Seize —

El Desdingbato

Gilles Esposito-Farese, inspiré par le récent ouvrage de dingbats d’Alain Zalmanski,

a proposé de réécrire El Desdichado en dingbats et a exploré quelques pistes que je me suis empressé de voler, de suivre et de compléter :

je suit l’E ténébreux, le veuf, l’ 1 consolé.
[ je suis le ténébreux – le veuf, – l’inconsolé, ]

leprinced’ a quitté n’ à l’atour aboli.
[ Le prince d’Aquitaine à la tour abolie : ]

maseule étoilé mord T. monluth constellé porte lesoleil noir, deux las mêlant colie.
[ Ma seule étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie. ]

Dans lane, huit du tombent. Haut toi. kima console R. En moi, lep. Haut zilip hèle Amer ; dix talis l’affleurent.
[ Dans la nuit du tombeau, toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur … ]

kip lésé t’ en tas : mon. Cœur d’ésolé. L à traits. You*. lep, en pra, l’arrose.
[ … qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose … ]

* U prononcé à l’anglaise.

Sale I suit ja mou. r fait bus lu. zigne en oubi rond.
[ … s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ? … Lusignan ou Biron ? ]

monf rond et rouge en cord’ U B Z. ela raye nej
[Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J’ … ]

R et V dans lagre. Haute ounajel à six rénés. G. Deux fois vingt traversés. la qu’est rond.
[ … ai rêvé dans la grotte où nage la sirène …
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron : ]

Mot dulle entoure a (tour sur l’a). Lire DOR fêlé sous pir de las ceinte. L écrit, de las, fait.
[Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée. ]

Deux nerfs* valent G rare
De Nerval, Gérard.

* R + R –> Un nerf + un nerf = deux nerfs

El Pouletado

Nième tentative (en vers isocèles) de réponse à la très ancienne question :
Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?

El Izabethdø

Je suis le grand breton, – l’orphelin, – l’endeuillé,
People of Great Britain à l’horloge muette ;
Ma seule étoile est morte et mon crâne mouillé
Porte le melon noir des matins de défaite.

Couronne déposée, nous avons enquillé
Des litres de Bitter par-delà la luette,
Pas de thé en ce jour où mon vieux bock rouillé
Reflète une nation à la mine défaite.

Suis-je un peu royaliste ? Un peu conservateur ?
Mon œil est rouge encor du décès de la reine ;
Je rêvais éternels les échos de Big Ben.

Et j’ai cru que jamais – never ! – ne viendrait l’heure
D’entendre à Buckingham le puissant lion qui couine
Un tout dernier adieu, the last « God save the Queen. »

Gérald, from Balmoral

Le premier homme

Réécriture suivant le principe de la littérature définitionnelle

Adam file Sherlock, ayant perdu Irène,
Comme Caribert II vers Ground Zero. Trop tard,
Son jambon persillé, car il rata l’aubaine,
Sent la gerbe d’ivrogne et le sombre cafard.

Abrutie par le vin, Eve prenait la peine.
Il souhaitait lui reprendre une côte au départ
Ainsi que Marguerite en vague à l’âme, reine,
Le berceau socialiste et sans tendance à part.

Descendait-il un fleuve ? Impassible ?… Lieux cibles ?
La trahison du Christ mit ses lignes en feu
La retraite est si loin et le réveil si peu.

Comme Adam remontait deux fleuves impossibles,
Il roulait au-dessus de chaque guéridon
Clochette hurlant « ta gueule ! » à la pauvre Didon.

C. de Montargne

Explications dans le document ci-dessous ↓