Inspiré des travaux de Robert Rapilly,
Deux vers nord-sud sont deux vers qui sont presque holorimes :
Quand on mâche les mots d’un des deux vers, on entend l’autre.
(dans le sud de la France, on dit « pEneu » mais déj’ner », prononciations qui peuvent contrarier la métrique d’un vers)
Exemples :
Vouas-tu ta fée des poètes ?
Vois-tu ? T’as fait des pouëts !
Remarque : le premier vers est un octosyllabe tandis le deuxième est un hexasyllabe mais on peut aussi rééquilibrer la métrique comme ci-dessous :
Ah ! L’abeille hôte vit all in
à l’abbaye haute violine !
ou encore :
Ne déglaçons pas ce cradeau avec du Vouvray !
Ce crémant en serait fort après !
Ne dégueulassons pas ce cœur ado avec du « Vous verrez ! ».
Ce cœur aimant en serait fort apeuré !
L’ânon vit au lent siècle, attend, pète et s’ennuie.
La non-violence y éclate en tempête et sans nuit.
Lourd, ce Paul erre dehors mais
L’ours polaire dormait.
Le gars, toile à carreau, ôte
le gâteau à la carotte.
Des boas hâtent, … heu …
Des boîtes de macédoine
De Massay ? D’où … ? … Anne ?
SOUS LA FORME DE SONNETS DE SYLLABES (4-4-3-3)
sur le modèle des ouïseaunets et ouïseaulorimes de R. Rapilly
Quel agréable métier que celui de réalisateur de micro-trottoir !
—
Medhi erre, aise,
sonde et vit. Et
Mes diérèses
sont déviées.
—
– Lou ! Oui ! sonnez !
– Who is, Honey ?
– L’ouï sonnet !
– Ouïseaunet ?
—
Deux grues, hier,
Se massent car,
De gruyère,
Se mascarent.
—
La pie au nez
Laid perd vie. Et ?
L’épervier
L’a pionée.
—
Iel pique peu
Les ouailles d’ail.
Liz, why die ?
Yale, pick up !
—